Tarqitamaat est une initiative née en 2019 de l’Année internationale des langues autochtones de l’UNESCO par Aumaaggiivik, le Secrétariat des arts du Nunavik de l’Institut culturel Avataq, afin de promouvoir des artistes utilisant la langue inuite dans leurs créations. Chaque mois, une personne ou un groupe d’artiste était mis de l’avant pour leur travail, simultanément avec un évènement qui a lieu durant le mois. Lorsque l’année fut terminée, la réception du projet ayant été tellement positive, Aumaaggiivik a décidé de poursuivre l’aventure. Nous faisons la promotion d’un artiste chaque mois, avec le mandat plus vaste de valoriser et faire connaître la culture du Nunavik.
Tarqitamaat is an initiative created for the 2019 UNESCO’S Year of indigenous languages with Aumaaggiivik, the Nunavik Art Secretariat of Avataq Cultural Institute to promote Nunavik artists using Inuktitut in their work. Every month, an individual or a group of artists were showcased for their work simultaneously with an event taking place during the month. After the year ended, the response to the project was so positive that Aumaaggiivik decided to pursue this adventure. Each month, we will showcase an artist with a broader mandate of promoting Nunavimmiut culture.
Ce mois-ci, nous aimerions vous présenter Kayla-Jazz Annanack-Lauzon, la nouvelle agente de programme d’Aumaaggiivik. Nous sommes très heureux qu’une artiste soit ici pour soutenir d’autres artistes et le développement des arts au Nunavik. Kayla pratique le perlage et est une couturière qui a grandie à Kuujjuaq. Elle a sa propre marque, August Beadwork, nommée en l’honneur de son père qui l’a beaucoup soutenue, août étant le mois de sa naissance. Elle a acquis ses connaissances et son expérience de façon autodidacte, bien qu’elle ait appris les rudiments de la couture et du perlage à l’école et auprès de membres de sa famille.
Lorsque la pandémie a frappé en 2020, ne pouvant plus vendre en personne, ses sœurs l’ont poussée à ouvrir un compte sur Instagram pour vendre et expédier ses produits. Sa famille l’a toujours soutenue dans son travail et trois ans plus tard, on peut dire que sa marque s’est fait un nom au Nunavik et qu’elle est associée à un artisanat de haute qualité et à la fiabilité.
Comme elle développe son propre style, elle passe beaucoup de temps sur ses pièces; une simple paire de boucles d’oreilles peut prendre jusqu’à cinq heures à créer, selon le style qu’elle lui donne. Le silapaaq (chandail à manches longues), les pualuit (mitaines) et les parkas nécessitent également beaucoup de temps. À tout cela, elle aimerait ajouter un peu plus, comme prendre des cours d’imprimerie et de tatouage traditionnel. Sa créativité est débordante et elle déclare : “De pouvoir donner vie à ce que j’ai dans la tête est assez impressionnant”.
On peut retrouver le travail de Kayla sur Instagram et Facebook et n’hésitez pas à la rejoindre à Avataq pour obtenir de l’aide et du soutien pour développer votre propre art !
This month we would like to introduce you to Kayla-Jazz Annanack-Lauzon, Aumaaggiivik’s new Program Agent. We are very happy that an artist is here to support other artists and the development of the arts in Nunavik. Kayla is a beader and a seamstress who grew up in Kuujjuaq. She has her own brand, called August Beadwork named to honor her father who supported her a lot, choosing August, as it was his birth month. Her knowledge and experience are mostly through self-teaching, although she learnt basics of sewing and beading at school and from family members.
When the pandemic hit in 2020, she couldn’t sell in person, so her sisters pushed her to start an Instagram account to sell and ship her products. Her family has always been supportive of her work and three years after, we can say that her brand had made a name in Nunavik and is associated to high quality craft and reliability.
As she develops her own style, she spends a fair amount of time on her pieces; a simple pair of earrings can take up to five hours to make, depending on its style. Silapaaq (thin sweater), pualuit (mittens) and parkas also need a lot of time to do. On top of that, she would like to add a little more, like taking print making courses and traditional tattooing. Her creativity is blowing and she says: “Being able to bring to life what is in my head into reality is pretty awesome.”
Kayla’s work can be found on Instagram and Facebook and don’t hesitate to reach to her at Avataq for help and support to develop your own art!
ᖃᐅᔨᒋᐊᑦᓯᐊᕈᒪᒍᕕᑦ ᓴᓇᖕᖑᐊᑎᐅᑉ ᒥᑦᓵᓄᑦ / Découvrir plus sur l’artiste / Know more about the artist: Instagram August Beadwork
ᐊᓪᓚᑐᖅ | Texte de | Text by: Jessie Fortier Ningiuruvik
Monica Angiyou est tricoteuse et couturière. Elle vend des nasait (chapeaux) et des pualuit (mitaines), mais elle fabrique aussi des atigiit (manteaux) et des kamiit (bottes) sur son compte Instagram, MEA’S creations. Elle a grandi à Puvirnituq et y réside encore. Elle a commencé à fabriquer de petits chapeaux et mitaines à l’âge de 8 ans, en apprenant de sa mère. Elle a fabriqué son premier parka vers l’âge de 15-16 ans, après que sa mère, remarquant son perfectionnisme, lui a dit : “Tu es trop spécifique, fabrique ton propre parka”. Monica a été élevée par une mère célibataire et en tant qu’enfant unique. Pour pouvoir aider sa mère et acheter son propre matériel, elle a commencé à travailler à l’âge de 14 ans, “je ne pouvais jamais garder mes mains immobiles”. Pour Noël, elle fabriquait ses propres cadeaux pour ses amis et sa famille. Plus tard, elle a décidé de commencer à vendre ses bouts de vêtement sur Facebook. La première fois qu’elle a essayé, elle a indiqué qu’elle vendait 5 nasak, mais elle en a finalement vendu 22. Elle ne savait pas comment dire non. Elle a dû passer de Facebook à Instagram, c’était moins envahissant et cela permettait de toucher un public spécifique. Elle ne prend pas de commandes, ce qui lui permet de se démarquer un peu plus. Elle lance une certaine quantité de chapeaux (environ 5 à la fois) et les gens peuvent les acheter jusqu’à ce qu’ils soient épuisés. Sa vente la plus rapide a eu lieu deux minutes après le lancement ! La fabrication de chaque pièce varie en fonction de l’activité de la créatrice. Les chapeaux prennent généralement un jour ou deux, trois si elle est très occupée. Les mitaines ne prennent que quelques heures, et les parkas 2 à 3 jours, ce qui fait qu’elle en fabrique moins. Elle aime voir les gens porter ses créations lorsqu’elle est à l’extérieur ou sur Internet. Elle aime travailler seule et ne prend pas de modèles pour réaliser ses créations. Elle a donc entièrement créé son propre design, ce qui rend sa marque d’autant plus unique.
Monica Angiyou is a crocheter and a seamstress. She sells nasait (hat) and pualuit (mittens), but she also make atigiit (coats) and kamiit (boots) on her Instagram account, MEA’S creations. She grew up in Puvirnituq and still resides there. She started making small hats and mittens at the age of 8, learning from her mother. She made her first parka around the age of 15-16, after her mom noticing her perfectionism said: “you’re too specific, make your own”. Monica was raised by a single mother and as a single child. To be able to help her mom and buy her own materials, she started working at 14-years-old, “I could never keep my hands still”. For Christmas, she made her homemade gifts to friends and family. Later on, she decided to start selling them on Facebook. The first time she tried, she posted that she was selling 5 nasak, but ended up making 22. She didn’t know how to say no. She had to transition Facebook to Instagram, it was less overwhelming and reached out to a specific audience. She doesn’t take orders, which makes her stand out a little more. She launches a certain amount of hats (about 5 at a time) and people can buy them until they sell out. Her fastest sell out was 2 minutes after launching! The making of each piece differs on how busy she is. Hats usually take about a day or two, three if really busy. Mittens take a couple of hours only, and parkas are around 2-3 days, so she makes less of them. She loves seeing people wearing her handmade creations when she’s out, or on the internet. She likes working on her own, and doesn’t take models to make her design, so she completely came up with her own design, which makes her brand all the more unique.
ᖃᐅᔨᒋᐊᑦᓯᐊᕈᒪᒍᕕᑦ ᓴᓇᖕᖑᐊᑎᐅᑉ ᒥᑦᓵᓄᑦ / Découvrir plus sur l’artiste / Know more about the artist: Instagram
ᐊᓪᓚᑐᖅ | Texte de | Text by: Jessie Fortier Ningiuruvik
Qimutjuit est un groupe de quatre personnes, Charlie Iqaluk, Eric Atagotaaluk, Pauloosie Kasudluak et Jobie Oweetaluktuk. Ils viennent tous du même village, Inukjuak. Grâce au fonds de l’initiative “Bright Futures”, ils ont pu former Qimutjuit, et c’est ainsi qu’ils jouent depuis 1990, soit depuis 33 ans. Au début, ils ne jouaient que du clavier, mais depuis qu’ils ont décidé de jouer plus sérieusement, ils ont commencé à apprendre de nouveaux instruments, comme la basse et la guitare. Ils ont dû choisir un chanteur principal, qui s’est avéré être Charlie. Ensuite, Paul a appris à jouer de la basse et Éric a appris la guitare. Ils ont continué à changer d’instrument, mais c’est lorsqu’ils ont enregistré le premier album qu’ils se sont concentrés sur un seul instrument. Leur premier voyage a eu lieu à Puvirnituq, en 1991. À l’époque, ils étaient encore inexpérimentés et en phase d’apprentissage de la musique. Ils ont expliqué qu’ils étaient très stressés et nerveux à l’idée de jouer, parce que la foule était pleine et qu’ils jouaient juste après un groupe assez populaire. À leur grande surprise, les gens ont beaucoup aimé leur musique, ce qui les a motivés à continuer. Ils ont participé à tous les festivals de musique au Nunavik, et à certains festivals au Nunavut, ainsi qu’à Montréal et à Ottawa. Ils n’ont enregistré qu’un seul album, car Charlie a travaillé dans les mines de Raglan pendant 17 ans. Ils n’ont donc pas eu le temps d’enregistrer des chansons, et les autres membres s’occupaient de leur vie personnelle. Maintenant ils se réunissent plus souvent, en essayant de trouver des moments libres et un endroit pour jouer. A l’époque, ils s’entraînaient tous les jours et les parents de Paul les laissaient s’entraîner dans leur cabanon. Ils aimaient tellement cela qu’ils s’entraînaient après minuit : “Après minuit, l’électricité était coupée, je suppose que nous étions trop bruyants”, dit Éric. Paul a également admis qu’il était parfois gêné, lorsqu’il devait faire des solos avec sa guitare et qu’il oubliait où placer ses doigts. Charlie a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 12 ans, avec la guitare acoustique de son frère, en se faufilant dans sa chambre. Un de ses cousins l’a également aidé, en lui montrant comment jouer des chansons de Noël dansantes. Tous ne savent pas lire la musique, ils apprennent en écoutant d’autres musiques. Ils apprennent encore, mais avec beaucoup plus d’expérience. Pendant que Charlie était à Raglan, Éric a pratiqué un peu plus la guitare et Paul a commencé à apprendre à jouer de l’accordéon, et a déjà donné quelques concerts dans tout le Nunavik. Même après une longue période d’absence, le fait qu’ils soient de nouveau ensemble leur semble tout à fait naturel. Qimutjuit envisage maintenant de faire un deuxième album, incluant des chansons qu’ils ont déjà écrites, mais qu’ils n’ont pas encore enregistrées. Nous pouvons dire sans crainte qu’ils sont toujours aussi forts après 33 ans. Ne manquez pas leur présence au Festival des neiges de Puvirnituq du 20 au 24 mars (horaire ici) !
Qimutjuit is a group of four people, Charlie Iqaluk, Eric Atagotaaluk, Pauloosie Kasudluak and Jobie Oweetaluktuk, all from the same community, Inukjuak. With the funds of Brighter Futures, they were able to create a small band, and from there, they’ve been playing for 33 years, since 1990. At the begging, they only knew how to play the keyboard, but since they decided to get serious, they started to learn new instruments, like the base and the guitar. They had to choose a main singer, which ended up being Charlie. Then Paul learnt the base and Eric learnt the guitar. They kept switching instruments, but it is when they recorded the first album that they focused on one instrument each. Their first travel was in Puvirnituq, in 1991. They were still immature and learning in terms of music at the time. They explained that they were very much stressed and nervous to play, because the crowd was full and they were playing right after a very famous band. To their surprise, the people loved them a lot, which helped them get motivation to continue. They’ve been to every music festivals in Nunavik, and some in Nunavut, as well as Montreal and Ottawa. They only recorded one album, due to the fact that Charlie went working in the Raglan Mines, for about 17 years. They had no time to record, and the other members started to settle their own life, but now they are starting to get back together, trying to find free times and a place for it to happen. Back in the days, they would practice every day and Paul’s parents let them practice in their shack. They liked it so much that they practiced after midnight: “Past midnight, the power would be cut off, I guess we were being too loud”, said Eric. Paul also admitted that he got embarrassed at times, when he had to lead with his guitar and forgot where to place his fingers. Charlie started to play the guitar at the age 12, with his brother’s acoustic guitar, by sneaking in his room. One of his cousins also helped him, by showing him how to play dancing Christmas songs. All of them don’t know how to read the music, they learn from listening to other music. They’re still learning, but with a lot more experience. While Charlie was in Raglan, Eric practiced the guitar a little more and Paul started to learn how to play accordion, and has done few concerts already around Nunavik. Even after a long while of not meeting, them being back together just feels right. Qimutjuit are now thinking to make a second album, including songs that they already wrote, but didn’t record yet. We can safely say that they are still going strong after 33 years. Don’t miss their presence at the Puvirnituq Snowfest March 20 to 24 (Schedule here)!
ᐊᓪᓚᑐᖅ | Texte de | Text by: Jessie Fortier-Ningiuruvik
From Left to Right Pauloosie Kasudluak (Keyboard player) Jobie Oweetaluktuk (Bass player) Eric Atagotaaluk (Drummer) Charlie Iqaluk (Guitar player and lead singer)
Fondatrice de Yaya inspirations et chanteuse de gorge, Janice Parsons est bien connue pour l’originalité de ses boucles d’oreilles en peau de phoque. Elle en fait depuis l’âge de 13 ans. Ses parents l’ont toujours encouragée, et lui achetaient les matériaux nécessaires et la laissaient prendre des retailles de peau de phoque de sa mère pour faire de l’art et de l’artisanat. Vue comme la « fashionista » de la famille, Janice en faisait tous les jours pendant sa jeunesse, pour assortir à sa tenue et c’était sa grande joie et fierté d’en faire pour sa famille et amis. Sa plus grande inspiration était son grand-père, feu Charlie Gordon, qui a ouvert le magasin le plus fiable du village de Kuujjuaq, le Newviq’vi. Elle le surnommait Yaya, d’où vient le nom Yaya Inspirations. Janice utilise beaucoup de références sur la culture inuit pour son art, comme le fameux ulu (couteau pour femme). Avec le temps, elle a beaucoup exploré afin de créer un design original.
Elle a aussi fait des cours de chant et de chants de gorge dès l’âge de 7 ans, ce qui fait d’elle une artiste multidisciplinaire depuis son jeune âge. Son conjoint, Sandy Emudluk, a secrètement appris le chant de gorge en écoutant Janice, et un jour l’a surprise en la joignant. Ce moment d’émotion fut le début de leur duo, et Sandy joue aussi du tambour traditionnel. Son support dans son parcours créatif au fil du temps et aux moments difficiles lui a fait dire : « Il m’a ouvert la voie vers mes rêves ». Quand Janice commence un projet, elle va y travailler pendant des heures consécutives, puisqu’elle trouve ça thérapeutique. Tellement que ses mains peuvent avoir des crampes pour quelques jours. « Tout est dans l’art, aucun mot n’est nécessaire. » explique-t-elle sur comment l’art dirige sa vie. Non seulement elle a du talent en art, mais aussi dans les chiffres. Elle a travaillé au Newviq’vi pendant onze ans et pour l’OMHK, en comptabilité pendant six ans. Son savoir pour les affaires et son implication chez les jeunes du Nunavik en tant que présidente du Qarjuit Youth Council l’a amené à en accomplir beaucoup. Elle a créé Yaya Inspirations toute seule, trouvant la force pour affronter les difficultés qui se sont présentées sur son chemin. Elle n’a jamais imaginé qu’elle allait accomplir autant de choses dans la vie. Elle dit que sa gentillesse et son amour pour les personnes a sûrement joué un rôle dans le processus. C’est une personne qui aime donner et voir les autres heureux. Sa marque Yaya Inspirations présentera ses dernières créations aux Northern Lights Trade Show à Ottawa. Janice va aussi faire une performance durant l’évènement avec Sandy. Pour plus d’informations sur l’horaire, visitez leur site web.
Founder of Yaya inspirations and throats singer, Janice Parsons is well known for her original seal skin earrings. She is making earrings since the age of thirteen. Her parents were always supportive, and they would buy her supplies and let her take scrapes of seal skin from her mother to make arts and crafts. Seen as the fashionista of the family, the young Janice would make some daily, to match her outfit and it would be her great pride and joy to make some as gifts for family. Her biggest inspiration is her grandfather, the late Charlie Gordon, who started and opened the Newviq’vi store, which is the most trusted store in the village of Kuujjuaq. She would call him Yaya, which is where she got the name Yaya Inspirations. She uses a lot of Inuit culture references in her art, like the famous ulu (women’s knife). She explored a lot throughout the years to come up with her original designs. She also used to take singing/throat singing classes at the age of seven, so we can safely say she is a multidisciplinary artist since her childhood. Her boyfriend, Sandy Emudluk, secretly learned throat singing while listening to her practicing and one day, surprised her by joining her. This very emotional moment was the start of their duo, Sandy also plays drums along with her. His support in her creative path as well and in difficult times in life make her say: “He opened me up to my dreams”. When Janice starts a project, she will be working on it for hours, as she finds it therapeutic. So much that her hands can cramp up and hurt for couple of days. “It’s all in the art, words are not needed” she says about how creation drives her life. Not only did she gain talent as an artist, but she also has a great talent in numbers. She’s worked in the Kuujjuaq Newviq’vi shop for eleven years and for KMHB, in the accounting area for six years. Her business knowledge as well as her implication as the President of Qarjuit Youth Council led her to accomplish a lot. For Yaya Inspiration, she does everything alone, finding strength through the difficulties that can occur. She never imagined that she would achieve this much in her life. She says her kindness and her love for other people probably had to do a lot in the process. She’s a person who loves giving and seeing others happy. Her brand Yaya Inspirations will showcase her latest creations at the Northern Lights Trade Show in Ottawa. Janice will also perform during the event in duo with Sandy. For more information about the schedule, visit NLTS website.